Dans les années 1950 et 1960, la dactylographie était principalement enseignée dans les écoles primaires, et il était largement admis que les compétences en dactylographie pouvaient accélérer l’acquisition de la langue anglaise par les élèves, en particulier l’orthographe. Grâce à la dactylographie, les élèves ont tendance à mieux comprendre les formes que prennent les motifs de lettres, en particulier le début et la fin des mots, comme l’a signalé Bartholome W. Lloyd dans son étude intitulée « Keyboarding/Typewriting in Elementary School ». Les stratégies d’apprentissage de la dactylographie ont commencé à la même époque que l’apparition de la machine à écrire. C’est vers la fin du XIXe siècle que la machine à écrire a acquis son statut d’outil fiable de communication et d’écriture. Vers 1880, des cours de dactylographie ont été dispensés par des fabricants de machines à écrire comme Remington dans le but d’établir le statut de la machine à écrire comme une aide technologique essentielle dans les entreprises. Quinze ans plus tard, au XXe siècle, vous constaterez que les écoles publiques ont commencé à introduire la dactylographie dans les lycées américains. La dactylographie est une compétence qui accroît les possibilités d’emploi. Cependant, à une époque, elle était également considérée comme un moyen d’enseigner la lecture et l’écriture. Une étude de Wood et Freeman (1932) a examiné l’effet des machines à écrire sur l’alphabétisation des élèves. Ils ont découvert que les élèves qui utilisaient une machine à écrire pour écrire avaient une meilleure capacité de lecture et de meilleures compétences en orthographe. De plus, ces élèves considéraient qu’écrire sur une machine à écrire était plus agréable que leurs homologues qui n’écrivaient et ne lisaient pas sur une machine à écrire. À cette époque, les machines à écrire étaient une technologie introduite à titre expérimental car les enseignants voulaient voir comment elle pouvait avoir un effet positif sur l’apprentissage.
